Existe-t-il un gène pour obtenir une grossesse ?

Pourquoi certains couples qui subissent une fécondation in vitro atteignent-ils leur objectif rapidement et d’autres n’obtiennent-ils pas une grossesse malgré apparemment aucune raison de l’empêcher ? C’est la question que se sont posée des chercheurs du Francis Crick Institute, au Royaume-Uni, qui ont voulu découvrir les raisons pour lesquelles la fécondation in vitro n’est pas toujours la solution pour celles qui cherchent à avoir un bébé sans succès, même si les ovules et les spermatozoïdes de chaque membre du couple sont sains.

C’est ainsi que l’équipe britannique a fait une découverte qui pourrait améliorer les chances de succès de la procréation assistée. Son travail sur les embryons humains a permis de découvrir qu’il existe un gène essentiel au développement des grossesses. Autrement dit : sans ce gène, les chances que l’embryon puisse s’implanter sans difficulté dans le ventre de la mère sont fortement réduites. En effet, pour que cette implantation soit réussie, il est nécessaire que l’embryon atteigne le stade de blastocyste. Et la recherche britannique a révélé que moins d’un cinquième de ces embryons qui ont été bloqués par l’action du gène POU5F1 ont réussi à atteindre ce stade.

La recherche, publiée dans la revue Nature, contribue grandement à expliquer les causes de l’infertilité et pourquoi tant de tentatives de grossesse se terminent par une fausse couche.

Recherche sur les embryons

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé plus de 40 embryons donnés par des patients ayant subi une fécondation in vitro. Leur tâche était de bloquer l’action du gène POU5F1 et de l’empêcher de produire la protéine OCT4. C’est en le désactivant qu’ils ont trouvé qu’il semblait nécessaire qu’un embryon finisse par devenir un blastocyste, étape qui marque un point clé dans le développement de l’embryon qui émerge une semaine après la conception, alors qu’il est déjà constitué d’environ 200 cellules.

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Selon le Dr Kathy Niakan, l’une des chercheuses qui a dirigé cette étude, cette découverte ouvre la voie à l’amélioration des taux de réussite de la procréation assistée : « Si nous savions de quels gènes clés les embryons ont besoin pour se développer avec succès, nous pourrions améliorer les traitements de FIV et comprendre certaines des raisons pour lesquelles la grossesse ne se produit pas”, a-t-il souligné.

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